Le deuxième enseignement de l’histoire réside dans la puissance de la narration et du storytelling pour créer de l'émotion. En partageant son histoire, sa philosophie de travail, et le temps investi, le producteur a créé une connexion émotionnelle. Ainsi quel que soit le secteur, raconter son histoire et travailler son image de marque est de plus en plus clé car il permet de créer une base solide pour une relation durable entre les différentes parties.
Il y a des choses sur lesquelles on peut agir, concentrons-nous donc sur ces leviers
Ainsi dans l’élaboration d’une stratégie marketing il est primordial de commencer par identifier ses cibles afin de savoir quoi et comment leur communiquer. Si vous souhaitez vendre vos produits au prix le plus équitable pour l’ensemble des parties prenantes, il va falloir détailler, expliquer et éduquer votre consommateur pour tenter d’aligner sa perception sur un prix réel de marché. Mais surtout il va falloir créer de l’émotion et du plaisir (et c’est là que votre marque rentre en compte) afin de fidéliser votre clientèle et déployer le pouvoir de recommandation.
Un produit, même au bon prix, et aussi fonctionnel soit-il, n’est pas toujours suffisant pour créer une émotion positive. Un packaging, un site web, un email, représente des opportunités pour véhiculer votre marque et la rendre mémorable.
Ça vous a donné envie de revoir votre offre ou votre communication ?
Pour conclure avec des exemples de marques inspirantes qui éduquent leur consommateur sur le prix tout en travaillant leur marque
*** C'est qui le Patron : la marque des consom'acteurs
*** Michel et Augustin : leurs petits rendez-vous
*** Omi : Transparence totale sur le prix
C’est trop cher, c’est un super deal, non pas assez, trop… Le même produit ou la même offre peuvent être jugés de manière totalement différente selon les personnes. C’est ce qu’on appelle la perception de l’offre. Dans un monde de plus en plus concurrentiel où l'argument prix est souvent la première raison d’achat, déterminer le “juste prix” devient une quête complexe. Un prix juste pour un consommateur, l’est-il pour tous les consommateurs ? Et un prix juste pour le consommateur est-il juste pour les producteurs ? L'équilibre est complexe car il dépend de nombreux facteurs. Comment réconcilier au mieux les perceptions avec le réel et le besoin d’une entreprise ?
Leçon de marketing sur le marché!
Prenons un exemple concret aussi simple que l'achat de tomates.
Imaginons Théo, l'écolo passionné par l'environnement, et Alex, le sportif axé sur la performance.
Peu importe les promotions tentantes en décembre, Théo restera fidèle à ses principes : des produits frais, de saison, et bio. Il sait que les tomates ne répondent pas à ces critères durant cette période.
En revanche, pour Alex, le critère de disponibilité prime. Chaque semaine, il fait le plein de vitamines au supermarché, sans se soucier de la saisonnalité et regarde juste le prix.
Un dimanche, une visite au marché des producteurs change la donne. Là, Théo et Alex échangent avec un producteur passionné. Ce dernier explique pourquoi les tomates ne sont pas disponibles en décembre, mais promet des saveurs exquises l'été prochain. Il leur propose une alternative, et voilà Théo et Alex repartant avec de la butternut et une sensation positive, d’avoir fait la bonne chose au bon moment.
Une communication transparente mais surtout du story telling
Qu’apprend t-on de cette histoire?
Tout d’abord, que la perception de l’offre varie d’un consommateur à un autre, ainsi il est important d’identifier sa cible pour adapter sa communication. Le choix d’un produit est souvent résumé au prix quel que soit le secteur mais la perception du prix est influencée par des facteurs propres à chacun tels que les valeurs, les croyances, les expériences passées et le pouvoir d’achat. Ainsi pour réduire le fossé entre perception du prix et prix réel il peut être intéressant d’avoir une communication transparente et pédagogique. C’est une opportunité d’influencer positivement la perception du prix. Néanmoins, le seul critère de rationalité n’est pas suffisant pour créer un acte d’achat et surtout une expérience positive.